Une brève introduction
Site en mémoire de Victor de Caluwé et en hommage à tous ceux qui ont réalisé le Congo-Belge
Nous, les enfants de Victor de Caluwé et de Marie-Louise Moreels, souhaitons partager l’extraordinaire parcours de vie de nos parents et plus particulièrement celui de notre père Victor. Les nombreux témoignages, documents, photos et lettres qui nous ont été légués illustrent les événements que Victor a traversés et confirment une ligne de conduite et une sagesse de vie à laquelle il a toujours été fidèle.
“Je suis heureux et fier d’être un éclaireur, cette saine et simple morale, cet optimisme confiant, je les ai acquis chez les scouts”
Ce site a pour but de permettre à ceux et celles, ainsi qu’à leurs descendants, qui ont connu Marie-Louise et Victor de redécouvrir des lieux, des époques et des événements qu’ils ont vécu et partagé ensemble.
Passeport de Victor de Caluwé
Arbre généalogique de Victor
Molenbeek, 07/07/1893
Anderlecht, 25/04/1978
Molenbeek, 19/11/1894
Anderlecht, 12/09/1917
Forest, 18/01/1893
Anderlecht, 09/10/1954
Steenhuyse-Wijnhuyze, 21/01/1897
Anderlecht, 29/04/1981
Bruxelles, 31/03/1911
Anderlecht, 25/10/1995
Etterbeek, 14/05/1920
Sint-Agatha-Berchem, 24/02/2014
Eyangu-lez-Lomela, 5/01/1951
Bruxelles, 12/03/1998
Petite carte d’adieu des amis de Victor – 1936
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Au travers de sept grandes périodes de la vie de Victor de Caluwé, ce site présentera régulièrement de nouvelles tranches de vie richement documentées et vous plonge dans la grande aventure du Congo-Belge, comme détaillée dans nos inépuisables archives familiales.
“Je ne peux m’empêcher de m’exclamer. Vive le Congo! Vive ceux qui l’ont réalisé!”
Bonne découverte! Et merci pour l’intérêt que vous portez à la vie de Victor de Caluwé.
Découvrez la vie de Victor
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Je suis né à Bruxelles le 31 mars 1911 et baptisé à l’église du Béguinage à l’époque où, il y a quelques années à peine, les bateaux de pêche remontaient encore jusqu’au Marché aux Poissons. C'était au temps où Bruxelles bruxellait !
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01/04/1925
‘’Je suis scout à Molenbeek-Saint-Jean depuis mes 14 ans. En 1932, à l’âge de 21 ans, je crée la 25ième unité BSB. Notre devise est ‘Toujours prêt’. Mon totem est Branche-de-Chêne. Mon nom est Victor de Caluwé.’’
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‘’ J’ai quitté Anvers le 18 décembre 1936 à bord de l’ANVERSVILLE et débarque à Matadi le 6 janvier 1937. Il me reste 366 km à parcourir en train blanc avant d’atteindre Léopoldville le jeudi 7 janvier 1937.
Je ne peux m’empêcher de m’exclamer. Vive le Congo ! Vive tous ceux qui l’on réalisé !’’
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18 mois en camp de concentration
‘’ Je tente, en novembre 1943, de quitter l’Europe occupée par les forces Nazies pour rejoindre le Congo-Belge via l’Espagne. Capturé dans les Pyrénées, je suis tabassé et interrogé par la Gestapo. Je passe 18 mois en camp de concentration à Mauthausen et à Steyr. Mon numéro de prisonnier est le 53666.’’
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‘’ Je m’envole le jeudi 21 février 1946 de Haren-Evere avec le dernier vol régulier en Douglas DC3 de la SABENA. En DC3 il faut 4 jours et 6 escales pour relier nos deux capitales. Ensuite un dernier vol en Junkers 52 pour rejoindre Coquilhatville. Baptisé IKÉTÉ par les Congolais, je suis de retour au pays.’’
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‘’ J’ai choisi Lomela pour m’y installer comme commerçant. Après nos congés en Belgique nous embarquons fin septembre 1949 à Marseille sur le BANFORA. Nous arrivons à Lomela le 13 novembre 1949 après plus de 45 jours de voyage en paquebot, en train, en bateau fluvial et en camion. Nous voici au Kasaï Oriental.
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‘’ Avec les colons de Lomela nous développons le centre commercial. La société FOMETRA avec son atelier mécanique et son service de transport est créée en 1957. Celle-ci assurera aussi l’électrification de centre commercial de Lomela. Avec le bénédiction des autorités religieuses je lance la construction de l’église Saint-Paul de Lomela."
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‘’ Dimanche 17 juillet 1960. Il est 11 heures et voici les avions, dont le Beechcraft de l’Union Minière, qui assurent l’évacuation de Lomela. Départ rapide à la plaine, des adieux précipités, les femmes et les enfants s’envolent et quelques minutes plus tard je me retrouve stupide dans une maison vide de vie. ‘’
